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Prière à Notre-Dame de la rueÔ
Marie, toute-puissante sur le cœur de Dieu, regarde avec tendresse
tous les exclus de la terre, qu’ils reçoivent par ton intercession Penche-toi aussi sur tous ceux qui les accueillent, donne leur un
regard qui ne juge pas, Pour que, par toi et avec toi, Notre Dame de la Rue, chacun se reconnaisse davantage frère de Jésus. Bernard de la Croix-Vaubois Journée mondiale des pauvres à Bonnevoie : Collecte de "sacs-cadeaux » pour les personnes qui vivent dans la précaritéUn grand Merci pour cette générosité. PARTAGER POUR FAIRE VIVREAmis de la Communauté Catholique de Bonnevoie asbl - Sozialequipe« Plus vous donnerez, plus vous recevrez » (Saint Vincent de Paul)
Contact : Mme Jij Linster-Besch, coordinatrice responsable (+352 661 224 072) Vous pouvez nous soutenir par un don au profit de : ACCB - Sozialequipe BCEE LU06 0019 5055 2566 4000 Petit-déjeuners de l'Ordre de Malte à Luxembourg en faveur des sans-abrisLes petits-déjeuners sont servis dans la salle près de la crypte de l’église de Bonnevoie (entrée par la rue du cimetière). 2 fois par mois d’octobre à mars, le samedi ou le dimanche de 8h00 à 11h00 contact: Guillaume de Villenaut : guillaume.devillenaut@malteser.lu GSM +352 621 388 050 Rencontres « Fratelli tutti »Un temps de prière et de partage pour toutes celles et ceux qui désirent trouver la paix dans leur coeur, suivi d’un moment convivial à chaque mercredi de 10h00 à 16h00 dans la crypte de l’église de Bonnevoie. contact: M. Sandro Sandini, coopérateur pastoral, GSM n° +352 661 215 889 Les exclus du festinTexte : Claude Frisoni Les acteurs de terrain ne sont pas tous des salariés d’une asbl ou d’une ONG. Beaucoup sont des bénévoles, qui s’engagent par conviction, charité ou solidarité, selon le nom que l’on donne à cet élan empathique qui conduit à aider son semblable ou son prochain. Ce n’est qu’une question de vocabulaire. Là où les bénévoles confessionnels parlent de charité, les volontaires laïcs préfèrent le terme de solidarité. Mais pour ceux à qui ils tendent la main et ouvrent leurs bras, qu’importe les finesses sémantiques : il s’agit de fraternité et de partage, de secours et d’humanisme. Chaque mardi matin, sur les marches de l’église de Bonnevoie, un groupe de bénévoles offre un petit déjeuner à tous ceux qui le souhaitent. Sur les marches, autour de l’étal, de nombreux sanspapiers viennent profiter de l’aubaine. Un peu plus loin, dans la crypte, des sacs repas sont offerts et des vêtements chauds peuvent être choisis et emportés. Autour de Jij Linster, une soixante de bénévoles ont renforcé leur action durant la pandémie pour venir en aide à tous ceux qui se retrouvaient en situation de grande détresse. Durant cette période si spéciale, chaque soir, du côté de la sacristie, des centaines de sacs remplis de nourriture, mais aussi de dentifrice, de chaussettes, de brosses à dents, étaient distribués. Sans aucune subvention, le groupe composé d’une majorité de femmes, mais aussi d’hommes tout aussi dévoués, a continué même après la pandémie à assurer ce service. Parmi les bénéficiaires, de nombreux réfugiés, mais aussi des Luxembourgeois et des Européens, chaque groupe représentant environ un tiers des habitués. Réunis par leur foi et leur conviction que celle-ci ne saurait aller sans un engagement charitable en faveur de leurs prochains, les membres de la Sozialequip ne demandent pas à leurs « protégés » quelle est leur religion, en qui ils croient, d’où ils viennent ni où ils vont. Ils ne se soucient ni de leur identité ni de leur nationalité. Leur geste éminemment christique consiste à partager le pain, à ouvrir les bras, à aimer leur prochain. Cela pourrait sembler trop beau pour être vrai, c’est juste trop vrai pour n’être que beau. C’est sans prétention, sans componction, sans discrimination, sans contrition … C’est juste humain, quotidien, et sans doute authentiquement chrétien. Trop peu et trop rarement distingués par la société qu’ils contribuent à préserver du pire, les travailleurs sociaux et les bénévoles qu’ils encadrent sont bien ces spécialistes des urgences sociales, ces pompiers courageux, ces secouristes déterminés. Leur première motivation est profondément ancrée dans leurs convictions humanistes, dans la révolte que suscite l’injustice, dans la compassion provoquée par la détresse des autres. Puis, leur professionnalisme et leurs compétences prennent le relais. Sans jamais effacer cette dimension humaine et fraternelle. Ils ne réclament rien d’autre que les moyens de leur action et le respect dû aux malheureux qu’ils secourent. Tous ces combattants de l’ombre méritent le soutien et la reconnaissance du reste de la collectivité nationale. Contrairement à cette calomnie mesquine qui tendrait à les présenter comme des profiteurs de la situation, ils la combattent avec la dernière énergie. La pauvreté est leur ennemie, les pauvres sont leurs protégés. Au quotidien, ces héros discrets soulagent, consolent, accompagnant, conseillent, mais également soignent, nourrissent, habillent, guident, réinsèrent, mettent au travail…bref accomplissent des tâches que la société a renoncé à assumer et qu’elle est bien heureuse de les voir prendre en charge. Ceux qui les ont vus à l’œuvre et ceux qui ont bénéficié de leurs services ajoutent volontiers à leur reconnaissance, gratitude et admiration ! |
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